Les sept portes du labyrinthe de la peur

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Avez-vous l’impression d’être à la merci des événements, de votre entourage, de la maladie ?

Vous sentez-vous souvent découragés devant les tâches à accomplir, submergés par une liste sans fin de « choses à faire » où le plaisir ne figure pas vraiment ?

Si vous vous reconnaissez, stop ! Arrêtez-vous ! Vous êtes atteints du syndrome du siècle : la mentalité aiguë.

 

Nous en souffrons toutes et tous, à des degrés divers. Car nous avons tous une tête, un esprit, un mental, un égo.

Votre tête, c’est comme un disque dur d’ordinateur, qui stocke les données et exécute à merveille les tâches que vous enregistrez dans son programme.

Vous en avez besoin pour fonctionner au quotidien.

Vous en avez besoin pour réaliser vos désirs, payer vos factures, faire l’épicerie, conduire votre automobile, etc.

 

La mentalité aiguë survient quand vous vous identifiez à cette machine mentale. Quand vous croyez que vous êtes votre tête, votre esprit.

Rien n’est plus faux. Vous êtes vous.

Qui ça ? Vous ! Vous êtes vous. La personne qui décide, qui choisit, qui contrôle l’ordinateur. Vous êtes l’humain derrière la machine.

 

La voix de l’âme

Au cœur de votre être se trouve votre âme, cette entité divine qui vous anime.

C’est la petite voix, celle du cœur. Celle qui ressent, éprouve, perçoit.

Votre âme s’exprime à travers vos goûts, vos talents, vos rêves, vos sentiments. L’âme est intérieure. Elle vit au présent. Elle est patiente et diffuse. L’âme est subtile. Elle chante. L’âme sait, connaît ; elle est dans la certitude. L’âme est immortelle.

L’âme a des désirs qu’il vous appartient, en toute conscience, d’exprimer dans la matière, dans le monde physique. Et c’est grâce au mental que vous pouvez le réaliser.

 

La voix du mental

La voix du mental, c’est celle que beaucoup suivent sans se poser de questions, comme sur le mode pilote automatique.

C’est la grosse voix dans votre tête, celle qui parle fort. Elle utilise des mots comme :

  • Tu devrais.
  • Il faudrait.
  • C’est ainsi.
  • Tu n’as pas le choix.
  • Tout le monde le fait.

Cette voix de tête s’exprime avec autorité. Elle vous permet de réaliser, d’agir, de produire. Le mental analyse, réfléchit, raisonne. Il aime contrôler, gagner et performer. Le mental représente le côté matériel et manifesté des choses. Il planifie le futur et se souvient du passé.

Votre mental sert à réaliser les désirs de votre âme dans le monde physique. Il est donc très utile. En lui-même, il n’est ni bon ni mauvais. C’est lorsque vous vous identifiez totalement à lui que vous devenez atteint de mentalité aiguë et que vous avez l’impression de ne plus être aux commandes de votre vie.

L’enseignant spirituel et auteur Eckhart Tolle fait cette analogie : « Votre mental est un outil, un instrument qui est là pour servir à l’accomplissement d’une tâche précise. Une fois cette tâche effectuée, vous déposez votre outil. »[1]

 

Et vous ?

Vous, vous n’êtes ni votre âme ni votre mental. Vous êtes celle, celui qui entend ces voix.

Vous n’êtes pas ces voix puisque vous les entendez.

La première chose à faire si vous souhaitez retrouver le pouvoir sur votre vie, c’est de prendre conscience de l’existence de ces deux voix en vous.

Il faut apprendre à les reconnaître, à vous situer en marge, en retrait de ces voix qui vous parlent.

Apprendre à se désidentifier du mental permet de guérir de la mentalité aiguë et de retrouver la joie de vivre.

Apprendre à suivre la voie indiquée par l’âme et à utiliser le mental pour réaliser ses aspirations profondes, voilà la recette gagnante :

  1. Vous êtes « vous », vous décidez, vous choisissez.
  2. Vous écoutez la voix de l’âme et vous vous engagez sur le chemin qu’elle suggère.
  3. Vous utilisez votre mental pour parcourir le trajet indiqué par votre âme.

 

Auteur : Caroline Beauchamp

* Cet article est une adaptation d’un extrait du livre de l’auteure, Entre Taka et moi, Chemin vers une nouvelle conscience, Le Dauphin Blanc, 2016.

[1] Eckhart Tolle, Le pouvoir du moment présent, Ariane Éditions Inc., 2000, p. 19.