Le Pardon

Au cours de notre vie, nous sommes tous confrontés à des situations difficiles, à être en conflit avec des personnes ou encore ressasser des choses qui nous ont blessées.

Pour pouvoir accéder à la Paix Intérieure, il est nécessaire de pardonner. Pardonner aux autres, certes, mais avant tout, pardonner à Soi-Même. Car bien souvent les autres ou les événements ne sont que le miroir d'une partie de nous qui est encore à nettoyer.

De plus, changer sa vision du Monde permet d'accepter plus facilement des situations, des personnes et d'ouvrir son Cœur sans attente que les autres changent.

 

Lorsque vous vous sentez tiraillé, dire à haute voix (par trois fois):

Je m'aime et je me pardonne
Je m'aime et je me pardonne
Je m'aime et je me pardonne

Vous pourrez très vite ressentir les bienfaits de cette Invocation positive...

 

Le pardon est un maître et, si nous le voulons, nous pouvons être ses élèves pour la vie. Mais il a en lui-même peu de signification tant que nous ne le ramenons pas à une dimension personnelle, à travers les évènements du quotidien. Il ne peut exercer vraiment son pouvoir de guérison que s'il change notre manière d'envisager la vie.

Chaque être humain cache au fond de lui une part de ressentiment, avec la sensation parfois pesante que celui-ci retient notre énergie vitale prisonnière des torts du passé.

Que nous ayons été victime ou "bourreau", le pardon (celui qu'on s'accorde à soi ou qu'on accorde aux autres) est la clé qui ouvre la porte de la prison intérieure. En d'autres termes, c'est une affaire de responsabilité personnelle qui nous conduit au mystérieux pouvoir de guérison du pardon. Mais comment commencer à l'assumer réellement?

Beaucoup d'entre nous réduisent le pardon à un fait ponctuel.

Des expériences de vie, une période de souffrance qui refont surface peuvent nous conduire à adopter une attitude ayant les apparences du pardon. Nous cherchons à minimiser l'évènement, à assumer une responsabilité inutile ou à amoindrir l'impact d'une relation.

Quelle que soit la façon dont on l'exprime, il s'agit d'une tentative pour identifier une souffrance passée tout en la contournant.

En refoulant ainsi les expériences douloureuses sans chercher à en connaître la signification profonde, on laisse le ressentiment couver profondément en soi, bien caché, jusqu'à ce qu'il se manifeste brutalement par divers symptômes, y compris la maladie physique et mentale.

Souvent, c'est par incompréhension que la victime porte le fardeau du comportement irresponsable d'autrui.

Elle se voit ainsi condamnée à rester aussi impuissante qu'un enfant face à sa vie émotive. Il ne s'agit pas là de pardon, mais de fuite.

Le désir d'échapper à la douleur, quoique tout à fait humain et compréhensible, bloque le processus de guérison et nous empêche de comprendre en profondeur le sens du pardon. Si nous avons le courage d'aller au fond de nos problèmes, guidés par quelqu'un en qui nous avons confiance, nous pouvons éclairer peu à peu les recoins obscurs où se dissimule le ressentiment.

Si nous affrontons notre douleur et savons écouter sa voix, nous pourrons entendre les messages cachés, porteurs des vérités dont nous devons tenir compte dans notre vie.

Tout au long de cette démarche, nous saisissons la relation souvent obscure entre le ressentiment et la culpabilité, ce nuage noir qui nous empêche d'exprimer nos dons et nos talents, que de passer au travers d'une nappe de brouillard.

Mais au cours de cette période, il est important de ne pas oublier que le processus du pardon exige du temps, de la patience et une volonté de changement.

On sait qu'on a vécu l'expérience du pardon quand:

  • Après l'échec d'une relation, on est prêt à envisager la possibilité d'aimer de nouveau;
  • Après avoir été maltraité, on croit toujours qu'il existe des personnes vraiment bonnes dans le monde;
  • Après avoir vécu une enfance marquée par la violence, on apprécie les aptitudes à la survie et la créativité qu'on a développées, non pas en dépit, mais bien à cause de sa situation;
  • Après avoir perdu un emploi, on se rend compte que c'était là l'occasion de mettre en œuvre ses plus grands talents;
  • Après avoir échoué un projet qui nous tenait vraiment à cœur, on est prêt à essayer encore, enrichi par les valeurs profondes que l'imperfection humaine nous a révélées;
  • Après une grave maladie, on apprend à écouter avec compassion les messages que le corps nous envoie;

Ces quelques exemples montrent que le pardon, ce n'est pas le regard que l'on porte sur la souffrance d'autrui ou la sienne en se disant qu'elle est acceptable. De toute évidence, la souffrance n'est pas acceptable. Mieux vaut tenter de cerner les différents visages du pardon.

Le pardon, c'est l'ange avec lequel nous luttons au cours d'une longue nuit noire, l'ange que nous refusons de libérer avant qu'il ne nous donne sa bénédiction.

C'est le démon que nous rencontrons sur la route, qui exige de nous la rançon du ressentiment et de la vengeance avant de lever les barrières qui nous empêchent de progresser.

C'est la voix universelle qui cherche sans relâche à se faire entendre par-dessus le tumulte des batailles politiques, idéologiques ou raciales. Une voix qui ne peut être entendue que dans les territoires paisibles de l'âme.

C'est une exploration qui nous mène, à travers nos angoisses les plus profondes, jusqu'à l'accomplissement d'un potentiel que nous soupçonnions à peine.

C'est un choix qui peut transformer notre vie, à condition qu'on y adhère par le cœur et l'esprit.

C'est le relâchement des liens serrés par lesquels nous contrôlons nos expériences de vie.

Le pardon embrasse du regard la condition humaine, et trouve des pousses bien vivantes même dans les jardins les plus dévastés. Il a le visage des membres de notre famille, de nos collègues, de nos voisins, de nos amis les plus chers, de nos ennemis mortels. Il prend la forme voulue, quelle qu'elle soit, pour que nous en retirions la leçon.

Le pardon, c'est le lever du voile qui transforme la tragédie en occasion de grandir, la perte en don, la crise en réorientation et l'échec en réussite.

Prière pour Pardonner

 a santé, le bonheur, la paix et toutes les bénédictions. Je le fait librement, joyeusement et avec amour et chaque fois que je pense à cette personne (aux personnes) qui m’ont fait du mal, je dis : « Je vous ai libérés, que toutes les bénédictions soient à vous. Je suis libre et vous êtes libres. C’est merveilleux ! ».

Auteur : Marie Lise Labonté

 

Pardonner à son Âme

Je viens maintenant vous parler de l’importance de pardonner mais d’une façon très différente. On entend souvent, ‘’ le pardon doit d’abord être accordé à soi-même’’ et plusieurs ressentent beaucoup d’incompréhension face à cette affirmation.

En fait on doit avant tout comprendre les choix de l’âme.

 

On a été maltraité, violé, abusé, volé; comment pourrait-on avoir besoin de se pardonner d’abord à soi-même ?

D’un point de vue humain on va trouver cette phrase complètement farfelue et vide de sens, mais si on la regarde de la vision de notre âme et des choix qu’elle a fait, on risque de demeurer un peu plus attentif à sa compréhension.

En fait notre âme est la personne, le « soi » qui habite le corps et agit à travers lui. Sans l’âme, le corps est comme une ampoule sans électricité. Votre âme est votre énergie Divine, la parcelle de Dieu en vous. Celle qui a décidé de faire des expériences dans un corps humain qui lui sert de costume afin d’expérimenter en 3ème dimension.

 

Sur notre monde notre âme change de costume chaque fois que son corps meurt et qu’elle en choisi un autre pour jouer un autre rôle.

C’est ce qu’on appelle la réincarnation de notre âme. En fait le corps se détruit comme un vêtement qui a fait son temps, mais l’âme est éternelle puisqu’elle est une partie de Dieu. Notre âme vient sur la grande scène du théâtre de la terre et à chaque incarnation elle y joue un rôle différent.

Au travers de chacun de ses rôles elle a acquit de la connaissance qui fait d’elle un grand Maître. L’âme est comme un ordinateur dans lequel a été enregistré toutes les données reçu au fil des ces milliers d’années. Mais dans chaque expérience s’est aussi trouvé son lot de souffrance qui agit comme virus dans votre ordinateur, ce qui bloque pour retrouver la connaissance. Intégrer la nouvelle façon de faire pour ressortir le ‘’back-up’’ de toutes nos vies. (Pour nettoyer les souffrances accumulées de notre âme, veuillez pratiquer l’exercice : alléger notre âme de ses lourds fardeaux, que vous trouverez dans mon coin citation/ la photo de la vieille valise).

 

On en est tous à notre dernier rôle en 3D, ce qui veut dire qu’on a sans exception joué tout les rôles, voilà pourquoi on se doit de ne pas être dans le jugement. Du point de vue humain il est tout à fait automatique de juger celui qui fait du mal aux autres, mais si on se base sur le fait que dans une autre incarnation, nous avons également été l’acteur qui a fait du mal aux autres, il devient moins aisé de se permettre de juger.

Dieu lui-même ne nous juge pas, alors celui qui n’a point pêché lance la première pierre !

 

La tolérance a des chances de faire place à la rancune. Si on considère également qu’au travers nos vies nous nous sommes créé ce qu’ on appelle des Karmas ( l'histoire de l'âme à travers ses réincarnations. Je récolte le fruit de mes actions passées. Je sème les graines de mon futur), on doit comprendre que notre âme s’est parfois choisi des expérimentations d’une rare souffrance pour régler ces karmas.

Donc notre corps meurt et notre âme va continuer de travailler sur un autre plan.

Elle fait le bilan de sa dernière incarnation, les expériences réussies, celles qui n’ont ont pas été intégrées et ce qu’elle s’est attiré comme karma relié à cette dernière vie.

Elle travaille de façon différente jusqu’à ce que vienne le moment ou elle va se réincarner à nouveau.

 

Avec l’aide de ses Guides elle va faire ce qu’on appelle ses choix de vie. Elle va décider du rôle qu’elle veut incarner dans cette nouvelle vie, et ce que ce rôle va lui permettre d’intégrer et de dépasser.

Parfois il arrive qu’elle choisisse des choses tellement difficiles à réaliser que même ses Guides vont la mettre en garde. Mais il faut comprendre que chaque âme possède ce qu’on appelle le libre-arbitre (être maître de ses choix d’action) et qu’à la fin la décision lui revient.

 

Quand l’âme a fait ses choix de vie, il lui reste à trouver les acteurs qui vont accepter de jouer la pièce avec elle afin de lui permettre de dépasser les expériences choisies. D’où vient qu’on dit qu’on choisi son père et sa mère, mais on choisi également tous ceux qui vont de près ou de loin croiser notre route. Souvent on va dire que nous sommes comme notre père ou notre mère, ce qui cause parfois beaucoup de culpabilité à l’âme qui est le parent. En fait l’âme est comme le parent car elle a choisi le parent qui possède aussi une expérimentation similaire à dépasser, pour se servir également du chemin parcouru du parent pour s’aider à dépasser cette expérience.

 

Ensuite, on choisi chacun des acteurs pour chaque expérience à dépasser. C’est un peu comme un contrôle, les âmes font une publication de ce qu’elles recherchent. Alors celui qui recherche un acteur pour l’abuser, va négocier avec une âme qui doit abuser. Bien que ça vous parait improbable, n’oubliez pas que chaque âme doit expérimenter tout les rôles et que celui qui a déjà abusé doit expérimenter à son tour d’être abusé.

 

Quand les âmes se sont mit d'accord, elles signent si on veut un genre de contrat qui les engagent l’un à l’autre. Si on part de ce point de vue, la vision du pardon prend un tout autre sens. En tant qu’humain on voit l’abuseur comme un monstre bien entendu. Mais si on se positionne de la vue de l’âme qui a signé un contrat, n’est-il pas exact de dire que cette partie de contrat était vraiment difficile également pour l’abuseur.

Car en fait quel humain va se frotter les mains en disant : ‘’Oui c’est moi qu’on va détester toute ma vie…’’

 

Donc est-il exact de dire qu’une âme a accepté de venir dans notre vie avec le mauvais rôle pour nous permettre de dépasser quelque chose???

Placer de ce point de vue, là vient l’importance de se pardonner à soi-même.

Si on pardonne à notre âme ce choix de vie qui nous a fait tellement souffrir, il va de soi, qu’on a plus rien à pardonner à quiconque, car on voit l’autre comme celui qui a accepté le contrat, même si il était très pénible. Une fois l’expérience dépassée, acceptée et intégrée, on peut la retourner et dire on a compris la leçon.

 

À ce moment-là on ne va plus revivre à répétions des expériences similaires, tout est réglé ! Sachez également que nous œuvrons régulièrement avec les mêmes âmes.

 

Je vous souhaite bonne route sur le chemin du pardon♥♥♥