· 

Lâcher-prise : mode d'emploi



www.zenensoi.com
www.zenensoi.com

Je vous ai trouvé quelques articles intéressants à ce sujet =)

Bonne lecture et lumineuse journée à vous.

Céline

 

Lâcher-prise… lâcher-prise… oui ! ok ! mais lâcher quoi ???

 Étant à la fois perfectionniste et déterminée, on met tout en oeuvre pour programmer chaque nanoseconde de notre quotidien. On gouverne notre petit monde d'une main de fer, on résiste à nos détracteurs, on tente de conjurer tous les obstacles qui pourraient un jour se trouver sur notre chemin... Le hic? Notre désir de contrôle est un combat perdu d'avance. Impossible de prévenir les bouchons de circulation, les files d'attente, les rhumes de nos enfants qui nous obligent à nous lever la nuit... La vie est une suite ininterrompue de contingences devant lesquelles nous ne pouvons strictement rien.

«Le lâcher-prise est difficile, parce qu'on ressent tous ce besoin viscéral de contrôler notre vie de A à Z, dit Colette Portelance, fondatrice du Centre de relation d'aide de Montréal et auteur du best-seller Les 7 étapes du lâcher-prise. On traîne tous un bagage, on a des cicatrices émotionnelles... On vit avec la crainte inconsciente de souffrir encore. Le contrôle devient un mécanisme de protection pour nous éviter des souffrances.» Et plus on tente de contrôler notre vie, plus notre corps en prend un coup. Ras le bol de se battre en vain? L'experte nous donne ici ses conseils et ses astuces pour retrouver le bien-être intérieur.

 

1. ON RESPECTE NOS LIMITES

« Nous avons tous des limites physiques et psychologiques. Reconnaître cette réalité n'est pas un signe de faiblesse, bien au contraire. C'est plutôt une preuve d'estime et d'amour de soi.»

 

2. ON VIT LE MOMENT PRÉSENT

Impossible de s'abandonner si on ressasse continuellement des événements du passé ou si on angoisse devant les perspectives du futur. «Le lâcher-prise doit se passer ici et maintenant. Il est indissociable du moment présent.»

 

3. ON SE RECENTRE SUR SOI

Plusieurs fois par jour, on fait une petite pause de méditation. Trente secondes suffisent pour se concentrer sur ses ressentis et pour prendre le recul nécessaire devant un irritant ou une situation difficile.

 

4. ON ÉCOUTE LE SILENCE

La conversation s'envenime? Nos paroles restent sans écho? On se sent impuissante devant l'énervement de notre interlocuteur? Au lieu de s'acharner, mieux vaut se taire et écouter ce qui se passe à l'intérieur de nous. «Quand je suis dérangée par l'autre, c'est toujours ce qu'il déclenche en moi qui me dérange et non son comportement en tant que tel. Le fait de mieux comprendre nos réactions peut nous aider à nous détacher.»

 

5. ON SE PRATIQUE AU QUOTIDIEN

Au magasin, la cliente devant nous prend son temps, cherche sa carte de membre, met du temps à compter sa monnaie... Plutôt que de consulter compulsivement notre montre en poussant des soupirs excédés, on profite de l'occasion pour exercer notre lâcher-prise. «On se détache de la situation et on se recentre sur soi. Même chose si on est dans une situation interminable, dans un bouchon de circulation ou en pleine gestion de crise avec notre enfant. Quand on est capable de pratiquer le lâcher-prise au quotidien, on est sur la bonne voie.»

 

6. ON ACCEPTE CE QU'ON NE PEUT PAS CHANGER

«Il faut accepter que la situation actuelle est notre réalité, même si elle est difficile ou exaspérante. Ce simple constat peut nous apporter un bien fou». Toutefois, une précision s'impose: accepter ne veut pas dire se résigner éternellement. Le lâcher-prise apporte plutôt la distance nécessaire pour trouver des solutions pertinentes.

 

7. ON LAISSE NOTRE INTUITION AGIR

Le lâcher-prise nous permet de rester calme et détachée, ce qui est l'attitude idéale pour analyser froidement la situation. «Quand on s'acharne, les solutions qui viennent ne sont pas nécessairement les meilleures. Le lâcher-prise nous permet d'établir des actions justes et efficaces.»

 

Source :  Julie Champagne (rencontre avec Colette Portelance)

 

Kit de survie en milieu tendu

Peur, colère, ressentiment, culpabilité… Qui ne s’est jamais laissé submerger par son émotion ? Faciles à réaliser, quatre exercices de posture et de respiration pour bien traverser la crise.

Sensation d’oppression, nuque endolorie, épaules qui se voûtent… Difficile de lâcher prise quand l’émotion s’empare de notre corps. Que faire pour s’en libérer ? « La toute première chose est de prendre au sérieux les sensations qui nous traversent, recommande Catherine Aimelet-Périssol, médecin et psychothérapeute. Elles viennent nous délivrer des messages sur ce qui est bon ou non pour nous. » Pas question d’éloigner l’émotion comme on chasse une mouche. Le seul moyen de ne plus la subir, c’est d’abord d’en prendre acte. Et ensuite ? Souffler. « C’est une manière de se recentrer sur soi, de prendre appui sur ce que l’on est au lieu de s’affoler en pensant à ce que l’on devrait être ou à ce qui devrait être. Si cela ne suffit pas, on peut aussi quitter la pièce pour aller marcher, courir ou sauter à l’abri des regards. » En débarrassant le corps de ses tensions, la décharge physique permet de libérer l’esprit.

 

Cependant, lâcher pour lâcher ne suffit pas. Catherine Aimelet-Périssol en appelle volontiers à l’image de l’escalade en montagne. « Dans une situation menaçante, explique-t-elle, on ne peut lâcher une prise que si l’on en a une autre à laquelle s’accrocher. Difficile de renoncer à sa colère ou à son ressentiment tant que l’on n’a pas trouvé d’autre appui. La proposition de lâcher, à laquelle on réduit trop facilement le lâcher-prise, me paraît insuffisante si elle n’est pas assortie d’un “prendre-prise”. » Sur la pensée, par exemple. « On peut se poser trois questions, suggère la thérapeute. Que puis-je faire (en poussant l’éventail des possibilités jusqu’à l’absurde) ? Quelles sont les informations dont je dispose et celles qui me manquent ? Et surtout, compte tenu de tout cela, qu’est-ce que je veux ? Quand on a fait tout ce travail, l’esprit s’apaise immanquablement. » Et de citer cette phrase du rabbin philosophe Marc-Alain Ouaknin : « Une émotion, c’est une réponse orpheline de sa question. »

 

Mais il arrive qu’un chagrin ancien, une colère enfouie, un sentiment d’indignité inscrits depuis trop longtemps dans notre mémoire nous entraînent dans des comportements répétitifs : susceptibilité à fleur de peau, repli douloureux, etc. « Dans ce cas, on ne peut faire l’économie d’une psychothérapie, affirme Gonzague Masquelier, directeur de l’école parisienne de Gestalt. Il s’agit, en quelques séances, de mettre à jour souvenirs et croyances qui nourrissent nos émotions négatives. » Le thérapeute recommande le travail de groupe. « Il sert à la fois de caisse de résonance et de filet de sécurité. La prise de conscience des mécanismes sur lesquels nous fonctionnons est plus rapide, me semble-t-il, qu’en thérapie individuelle. »

Avant d’en arriver là, dans l’état d’urgence induit par un accès de panique ou de colère, des exercices de respiration ou de posture, comme ceux que nous vous présentons, peuvent apporter un certain soulagement. Mais ils sont à prendre pour ce qu’ils sont : une trousse de secours, un kit de première nécessité pour relâcher les tensions et éclaircir la pensée, avant de viser le véritable lâcher-prise.

 

1• Sourire contre le ressentiment

Obsédant, le ressentiment crée un contentieux entre soi et les autres, et empêche de se tourner sereinement vers l’avenir. Plutôt que de vouloir à tout prix régler vos comptes, prenez du recul avec ce qui vous est un poids inutile. Inspirez-vous de l’exercice du « sourire intérieur », préparatoire aux mouvements du qi gong.

Devant un miroir, laissez affleurer un léger sourire sur votre visage. Pour vous aider, pensez à une personne chère ou à un moment de bien-être. Regardez votre image dans le miroir et constatez votre changement d’état d’esprit. Vos pensées négatives perdent de leur virulence, une forme nouvelle de sérénité vous gagne, vous vous sentez plus léger. En fermant les yeux et en gardant ce sourire, vous pouvez rechercher une détente profonde.

D’après A la découverte du qi gong d’Yves Réquéna (Guy Trédaniel, 1995).

 

2• Désamorcer la colère

Flot d’énergie négative qui submerge et fait perdre le contrôle, la colère risque d’exploser si vous y résistez. Inspirez-vous plutôt du roseau qui plie mais ne rompt pas. Si, par exemple, une conversation téléphonique tourne à l’orage, cherchez d’abord à retrouver votre équilibre et votre ancrage, soit debout, soit assis, bien calé sur votre siège.

Pendant quelques secondes, prenez une position d’abandon : la tête un peu penchée en arrière (geste souvent instinctif quand l’exaspération est à son comble), les yeux clos, le corps détendu. Ce relâchement de pression vous permettra de désamorcer la colère et de poursuivre la conversation sur un mode plus calme.

D’après Le Corps bien accordé de Jacques Dropsy (Desclée de Brouwer, 1992).

 

3• Voir au-delà de la culpabilité

Se laisser ronger par le remords entraîne une perte de confiance en soi due à un sentiment d’échec. Inspiré de l’eutonie, pratique corporelle fondée sur l’observation de nos sensations, cet exercice permet de vivre pleinement l’instant présent en mobilisant tout le corps. Debout face à un paysage ou une fenêtre, posez votre regard sur l’horizon. Pieds légèrement écartés, genoux fléchis, bras ballants, laissez vos mains ouvertes s’élever lentement, dans l’inspiration, jusqu’à croiser les avant-bras à hauteur du visage, comme pour fermer momentanément votre champ de vision.

Sans vous arrêter et en expirant par le nez, poursuivez ce mouvement circulaire en décroisant les bras au-dessus de la tête pour les laisser retomber de chaque côté du corps. Répétez ce mouvement cinq fois, dans un rythme lent et continu. Il vous aidera à vous redéployer et à chasser sans efforts apparents les nuages de la culpabilité.

D’après L’Eutonie de Gerda Alexander (Editions Sand, 1996).

 

4• Devancer la peur

La peur naît généralement de l’anticipation d’une situation à risque (parler en public, passer un entretien professionnel, etc.) que l’on se croit incapable de gérer. Alors on la ressasse d’un point de vue de plus en plus négatif. Une astuce : user de décontraction et de ruse. Juste avant l’instant redouté, exagérez délibérément les tensions du corps : respirez profondément en serrant les maxillaires, froncez les sourcils et le front, haussez les épaules, fermez les poings. Restez ainsi en retenant votre souffle un instant, puis expirez lentement, en décontractant progressivement chaque zone du corps.

Recommencez plusieurs fois. Cette amplification volontaire des manifestations physiques de peur suivie d’un retour au calme permet de ne plus surinvestir l’instant présent, d’avoir toujours un temps d’avance sur ses émotions.

D’après Demain, je parle en public de Thierry Destrez (Dunod, 2004). Exercices proposés par Claude Boiocchi

 

PETITS RITUELS DE LIBÉRATION :

Depuis toujours, les rites collectifs et religieux ont permis de rompre plus facilement avec ce qui a été : rites de deuil pour se séparer de ses morts, rites initiatiques à l’adolescence pour devenir un homme – notamment dans les traditions africaines –, rites de purification pour passer du célibat au mariage… Autant de célébrations qui aident l’individu à lâcher prise sur le passé et à avancer plus facilement dans son processus de transformation. Aujourd’hui, des rites modernes apparaissent un peu partout : cérémonies de divorce aux Etats-Unis, karaoké pour enterrer sa vie de jeune fille…

 

Certains thérapeutes recommandent aussi à leurs patients d’accomplir des rites de libération dans un espace plus personnel : écrire une lettre à celui avec qui ils sont en conflit, puis la brûler au pied d’un arbre par exemple. Ces petits gestes faits en conscience auraient le pouvoir de marquer clairement un "avant" et un "après", et permettraient de passer un cap émotionnel difficile. Et si vous osiez créer les vôtres ?

 

(Pascale Senk)

 

Lâcher prise, c’est accepter ses limites

A force de vouloir contrôler tout ce qui nous entoure, nous gaspillons notre énergie et perdons notre sérénité. D’où le fameux “lâcher-prise” ! Une attitude intérieure d’ouverture à la vie et aux autres...

 

Comment s’y prendre

Lâcher prise sur une rancœur, une peur, une émotion négative, revient souvent à détourner son regard de la difficulté… sans pour autant la fuir. Quelques pistes pour y parvenir :

Se centrer sur sa respiration quand l’obsession du problème réapparaît : imaginer qu’à chaque expiration on repousse la colère, la tristesse, les sentiments négatifs ; et qu’à chaque inspiration on inhale la confiance, la joie, la gratitude.

En relaxation, visualiser des horizons, des paysages ouverts. Se mettre en scène en se voyant libéré du problème. 

 

Créer des rites pour se séparer symboliquement de ce qui nous fait mal: écrire une lettre de ressentiment puis la jeter au feu, organiser avec soin une véritable «cérémonie de divorce », déclarer à haute voix, devant un entourage choisi, sa volonté de se libérer de ses émotions négatives…

 

Le travail que nous effectuons ici est plus pour un épanouissement personnel que de la psychothérapie. Nous avons commencé dans un état d'être qui est la plupart du temps raisonnablement heureux et stable, et nous cherchons à améliorer notre vie en récupérant la liberté d'opinion - être libre des conditionnements culturels et aussi des idées fixes que nous avons-nous-mêmes élaborées, y compris les idées inconscientes. Nous continuerons sur les questions spirituelles et la compréhension de comment nous envisageons et créons notre expérience de vie.

 

Cependant pour récupérer notre pleine conscience spirituelle nous devons apprendre des leçons que notre vie quotidienne nous fournit. Il peut y avoir des expériences ou des questions dans notre vie auxquelles nous ne pouvons pas penser sans ressentir de la tristesse ou de la colère, des questions dures à affronter, qui ont sérieusement interrompu ce que nous voulions faire dans la vie. Que pouvons-nous faire pour rester intègre, pour apprendre de ces expériences et recommencer encore à travailler pour atteindre efficacement nos objectifs ?

 

Nous avons vu comment les schémas pensées-sentiments-comportement sont reproduits lorsqu'on leur donne les mêmes stimulations, c'est-à-dire en répétant les mêmes circonstances. Comment pouvons-nous alors lâcher prise, lorsqu'en ayant donné le même stimulus rien ne se produit ?

 

Se rendre compte qu'une même stimulation se reproduit est une étape importante de conscience et à mi-chemin vers la résolution de la question. Deux autres étapes sont nécessaires pour libérer l'émotion qui en résulte : l'accepter et la laisser aller. Vous pouvez faire ceci en vous rendant compte que la sensation douloureuse est une énergie que vous produisez, que vous pouvez ressentir et accepter plutôt que lui résister. Vous pouvez ainsi continuer de produire cette sensation ou bien la stopper.

 

La deuxième étape est de mettre en évidence que l'interprétation provoque en vous une émotion douloureuse (la douleur est en fait de la résistance). Qu'est-ce que vous vous dites au moment ou la re-stimulation se re-produit ? Quel film se rejoue dans votre tête (ou peut être une image avec des sentiments accolés) ? L'interprétation/croyance est elle réellement la vérité ou est-elle une exagération, une sur-généralisation, une vue inutilement négative ou intolérante ? Est-elle en fait l'opinion d'un autre à laquelle vous vous êtes attaché ou identifié, et pas vraiment votre propre point de vue ?

 

C'est donc un processus de lâcher prise du sentiment et de la pensée précédente. Devenir conscient de cela plutôt que simplement réagir automatiquement est la première étape critique. Libérer l'émotion et repérer le mensonge sont la deuxième et la troisième étape - et ils sont en fait un processus de désidentification. Après quoi le schéma de comportement n'aura plus aucune racine pour continuer à rester en place.

 

La technique de lâcher prise donnée ci-dessous, conçue par Lester Levens, vous aide à ressentir à nouveau l'émotion douloureuse, au point que vous vous rendiez compte que vous produisez vraiment l'émotion basée sur votre interprétation des événements, et que vous n'êtes pas l'émotion, c'est-à-dire « Je produis le sentiment d'être en colère » plutôt que « Je suis en colère ». Avec l'acceptation de l'émotion, vous pourrez la ressentir ou ne pas la ressentir mais sans en être affecté, alors seulement, vous pourrez la laisser aller.

 

Pour que le lâcher prise soit permanent vous devez mettre en évidence l'idée, la supposition, la décision ou l'intention irrationnelle fondamentale et voir comment cela a guidé vos émotions. Maintenant l'émotion est claire et elle ne dominera plus votre vision de la situation et ces opinions seront révélées. En analysant la situation il devient évident que vous pouvez changer d'avis à ce sujet et voir les choses différemment, ainsi vous ne vous devrez plus être inquiet dans des circonstances semblables et vous aurez une nouvelle liberté d'agir, en accord avec vos objectifs de vie.

 

Technique de lâcher prise C'est la manière la plus saine de gérer un sentiment qui nous ronge. Nous avons tous eu le sentiment d'être au milieu d'une explosion émotionnelle et puis soudainement nous avons commencé à rire de nous-mêmes en nous rendant compte que notre comportement était stupide, inadéquate ou inutile. En d'autres termes nous sommes devenus conscients.

 

Etape 1 : Localisez. Pensez d'abord à un certain secteur problématique de votre vie - quelque chose d'assez urgent et qui vous inquiète. Ce peut être une relation avec un être aimé, un parent ou un enfant ; ce pourrait être votre travail, votre santé, ou des craintes ou autre chose, une situation dans laquelle vous vous trouvez actuellement, ou bien un problème mondial. Ou alors ce pourrait être simplement le sentiment que vous éprouvez maintenant.

 

Etape 2 : Identifiez votre sentiment. Déterminez le sentiment qui concerne le secteur problématique ou le sentiment actuel. Quel est le mot qui vous vient à l'esprit ? Est-ce exactement ce que vous ressentez ? Si ce n'est pas le cas définissez-le plus clairement.

 

Etape 3 : Que ressentez-vous réellement ? Entrez en contact avec ça maintenant. Ouvrez-vous, devenez conscient des sensations physiques reliées au sentiment et focalisez-vous dessus.

 

Etape 4 : Ayez la sensation de votre sentiment. Produisez-le délibérément. Laissez votre sentiment habiter entièrement votre corps et votre esprit. Si vous avez un sentiment de peine vous pouvez peut être éclater en larmes ; si vous avez un sentiment de colère vous pouvez sentir que votre sang commence à bouillonner. C'est très bien - l'heure est arrivé de 'sentir le sentiment'.

 

Etape 5 : Individualiser. Prenez conscience de la différence entre votre - MOI - et votre - RESSENTI. Lorsque le sentiment est entièrement connu et accepté, il y aura, à un certain moment, une sensation claire que votre sentiment n'est pas vous ; à cet instant, il vous sera possible de le lâcher. Si vous estimez qu'il n'est pas possible de le lâcher, ressentez-le encore davantage. Tôt ou tard vous atteindrez un point où vous pourrez sincèrement répondre : « Oui je pourrais lâcher ce sentiment »

 

Etape 6 : Apprendre la leçon. L'aspect essentiel de ce procédé est l'enseignement des leçons de vie. A moins que vous ne reconnaissiez ce que vous devez apprendre de vos émotions négatives, elles ne seront pas libérées de façon permanente car elles devront se régénérer encore jusqu'à ce que la leçon soit apprise une fois pour toute. Après tout, la nature même des émotions fortes est un message pour vous - vous faire savoir que vous devez apprendre quelque chose.

 

Etape 7 : Lâcher prise. Quand laisserez-vous ce sentiment disparaitre ? Tôt ou tard vous serez capable de répondre : Je suis maintenant disposé à lâcher ce sentiment ». Laissez ainsi le sentiment s'en aller, lâchez-le tout simplement si vous ne l'avez pas fait spontanément. C'est bon de le lâcher - toute l'énergie nécessaire qui a été contenue dans le corps est libérée. Il y a une diminution immédiate de la tension physique et nerveuse. Vous vous sentirez plus détendu, calme, centré et puissant.

 

Etape 8 : Vérifier. Avez-vous encore d'autres sentiments ? Si une partie est toujours là répétez le procédé ultérieurement. Souvent la libération est comparable à un puits - vous en éliminez certains et d'autres encore surgissent. Certaines de nos émotions refoulées sont si profondes qu'elles exigent plusieurs procédés de libération.

 

Lorsque vous connaissez bien la technique, vous pouvez condenser votre pratique avec des ordres simples : « Pourrait-je lâcher prise ? Suis-je disposé à le faire ? Quand ? » Utilisez ceci chaque fois que vous avez la perception d'un sentiment inconfortable et même lorsque vous commencez juste à produire le sentiment pour la première fois.

Une fois que vous avez appris à lâcher prise vous constaterez que le fait de se rendre simplement compte d'un sentiment est souvent suffisant pour déclencher naturellement et spontanément la libération de celui-ci et vous amènerez cette capacité dans votre vie quotidienne ce qui aura comme résultat un corps et un esprit libéré du stress.

 

Un déclencheur du lâcher prise.

Voici un truc qui semble facile, mais qui demande un peu de pratique. C’est un excellent déclencheur du lâcher prise. Il s’agit de vivre le moment présent. Cela nous fait automatiquement couper court aux pensées parasites, qu’elles concernent le passé, l’avenir, les problèmes, les faux buts et les mauvais moyens. Ici et maintenant libère, permet de décrocher et d’être sensible aux alternatives. Trouvez un moyen qui vous permette d’être dans le moment présent. Pourquoi ne pas vous mettre à la photo pour vous forcer à regarder ou à l’observation des oiseaux ou des papillons ou au jardinage ou même à la méditation?

 

{Basé sur les textes de Peter Shepherd}